Spontanément, on aurait tendance à affirmer qu’une construction en bois est plus fragile face au risque d’incendie. La réalité est pourtant toute autre ! Les caractéristiques du bois le rendent bien plus résistants au feu que d’autres matériaux.
Le bois face aux impératifs de la sécurité incendie
La sécurité incendie des constructions fait intervenir différents critères définis par une directive européenne. Ceux-ci soulèvent des exigences, notamment :
- En cas d’incendie, les éléments porteurs doivent conserver leur stabilité pendant une durée déterminée.
- La propagation du feu et de la fumée à l’intérieur doit être limitée.
- L’extension du feu à des bâtiments voisins doit être limitée.
Face à ces critères, le bois fait ses preuves ! En effet, il transmet la chaleur beaucoup moins vite que le béton et l’acier, par exemple.
Il brûle en se consumant lentement, et surtout, il parvient à conserver longtemps ses capacités mécaniques et de portance.
Bien entendu, le comportement du bois face au feu dépend de l’essence (les bois durs et denses s’enflamment plus difficilement que les bois tendres) mais aussi de ses dimensions et de son taux d’humidité.
La résistance au feu peut aussi être encore améliorée par l’application de traitements ignifuges en surface (vernis ou peinture) ou dans la structure même du bois (il s’agit alors de produits pénétrants appliqués au moment de la fabrication).
Le bois peut donc être considéré comme un matériau fiable en cas d’incendie. Les compagnies d’assurance l’ont d’ailleurs bien compris et ne majorent donc pas les primes pour couvrir les risques d’une maison à structure bois.