Le concept de tiny house a vu le jour aux Etats-Unis dans les années 2000. Cette micro-maison en bois séduit aujourd’hui de plus en plus d’Européens et de Belges, désireux de trouver une solution de logement abordable ou de renouer avec la simplicité, la sobriété et l’authenticité. Voici quelques informations pratico-pratiques si ce mode d’habitat léger titille votre curiosité ou votre intérêt.
Qu'est-ce qu'une tiny house ?
Construite en bois, légère et mobile, la tiny house mesure 20 à 35 m2 et offre une solution de logement pour un couple ou une personne seule. Si l’espace est petit, sa conception est optimisée pour procurer un maximum de confort de vie, avec des équipements qui, selon les souhaits des occupants, vont à l’essentiel ou rejoignent ceux d’une maison traditionnelle (four et électroménager, rangements sur mesure…).
Quel budget ?
En Belgique, le prix d’une tiny house oscille entre 20.000 et 50.000€ selon la taille et les aménagements, finitions et équipements. Ce prix indicatif ne prend pas en compte le coût d’occupation d’un terrain dont vous ne seriez pas propriétaire.
A ce prix abordable en soi, s’ajoutent par la suite de substantielles économies d’énergie : une petite superficie, c’est aussi moins de volume à chauffer, éclairer…
Quel cadre légal en Wallonie ?
En Wallonie, le Code de l’habitation durable reconnait les tiny houses comme habitations légères depuis 2019 (au même titre que les yourtes, chalets, roulottes, cabanes…). Au titre d’habitat léger, les tiny houses doivent se caractériser par leur poids léger, leur faible emprise au sol, leur aspect réversible (pas de fondations) ou encore la possibilité d’être démontée et déplacée (voir notre précédent article pour en savoir plus).
Construire une tiny house à titre d’habitat léger (et non avec une vocation touristique ou professionnelle) requiert l’obtention d’un permis de bâtir, mais avec une procédure allégée : ainsi, il n’est plus nécessaire de recourir à un architecte.
Outre le permis de bâtir, il faudra également disposer des autorisations nécessaires pour occuper le terrain où la tiny house sera installée (propriété, bail ou autre).
En termes d’emplacement justement, un habitat léger est soumis aux mêmes règles d’urbanisme que l’habitat traditionnel : sauf cas particuliers, les localisations possibles sont donc limitées aux zones destinées à la résidence. A cette condition, viennent parfois s’ajouter d’autres contraintes de fait ou de droit liées à la localisation de la parcelle visée.
La domiciliation dans une tiny house, considérée dès lors comme lieu de résidence principal, est autorisée.
Sources : www.uvcw.be, www.guide-renovation.be